Depuis près de 20 ans, de nouveaux délinquants dits en col blanc sont apparus.
Parmi eux, des
mères de famille et des mères au foyer qui effectuent quotidiennement des trajets pour aller
chercher leurs enfants à l'école, à la garderie ou aux activités sportives.
Ces personnes ordinaires
sont souvent confrontées à des amendes pour de légers excès de vitesse, par exemple à 56 ou 57
km/h au lieu de 50 km/h, rencontrés sur leur parcours routier habituel.
À force, elles se retrouvent
avec 10 points en moins sur leur permis, sans forcément avoir les moyens de payer les 275 ou 300
euros pour récupérer ces points perdus, ce qui les expose à des risques de conduite sans permis.
Ce
système, exploité par l'État pour collecter des fonds, est largement critiqué et ne contribue guère à
améliorer la sécurité routière.
Nous nous opposons à ce système de permis à points et préférons un
système qui sanctionne sévèrement les excès de vitesse et la conduite en état d'ébriété, sans retirer
de points de manière arbitraire.
De plus, nous sommes contre la mise en place du contrôle technique
pour les motos, étant donné que celles-ci sont généralement bien entretenues et représentent une
part minoritaire des accidents routiers.