Lorsqu'une personne handicapée reçoit une indemnité pour son handicap, il est inacceptable que
l'État déduise de cette allocation la somme correspondant à son revenu issu du travail.
Que la
personne handicapée travaille ou non, son handicap persiste, même s'il est invisible.
Par conséquent,
l'indemnité est méritée quel que soit son statut professionnel.
De plus, il peut être essentiel, voire
vital, pour les personnes handicapées de pouvoir travailler, ne serait-ce que quelques heures, pour
leur bien-être, leur distraction, ou simplement pour s'intégrer socialement.
Nous nous opposons
fermement aux pratiques actuelles de l'État !
Les personnes handicapées ayant la capacité de
travailler quelques heures par semaine doivent pouvoir bénéficier intégralement de leurs
indemnités, jouir du droit de travailler et mener une vie sociale normale.
Nous favoriserons et
encouragerons tous ceux qui souhaitent occuper de petits emplois sans subir de pénalités.
De plus,
les aidants classés en GIR1, GIR2, GIR3 et GIR4 recevront une rémunération mensuelle de 1200
euros nets pour prendre en charge les personnes handicapées, qu'il s'agisse de leur conjoint, de leurs
enfants, de leurs parents ou d'autres membres de leur famille.
Toutes ces mesures permettront de
soulager les services sociaux.